Prévoyance - Juillet 2023

Votre contrat de prévoyance vous protège-t-il ?

Votre contrat de prévoyance vous protège-t-il ?
Vous êtes travailleur non salarié et vous avez souscrit un contrat de prévoyance pour vous couvrir contre le risque de maladie, d’invalidité et de décès ? Bonne décision. Mais serez-vous indemnisé s’il vous arrive un pépin ? Pour en être sûr, passez en revue six points de vigilance.

Arrêt de travail, invalidité, décès : votre contrat de prévoyance vous protège-t-il ?

Vous êtes travailleur non salarié et vous avez souscrit un contrat de prévoyance pour vous couvrir contre le risque de maladie, d’invalidité et de décès ? Bonne décision. Mais serez-vous indemnisé s’il vous arrive un pépin ? Pour en être sûr, passez en revue six points de vigilance.


Questionnaire de santé : soyez sincère et objectif

Tout travailleur non salarié qui souscrit un contrat de prévoyance remplit un questionnaire de santé. Répondez avec sincérité et objectivité, quitte à payer une cotisation plus élevée. Déformer, dissimuler, oublier, c’est prendre le risque que l’assureur découvre le pot aux roses le jour où vous aurez besoin de lui. Il refusera de vous couvrir ou exigera le remboursement les indemnités que vous avez touchées. Le scénario catastrophe.

Exclusions : le « psy » et le dos sont-ils couverts ?

Un contrat de prévoyance comporte des exclusions. En prévoyance, les grands classiques sont les sports à risque (plongée, parapente, alpinisme…) et les séjours dans des pays au contexte géopolitique troublé. Mais on trouve aussi des clauses qui écartent les accidents sous alcoolémie positive. Pire, beaucoup de contrats excluent les affections « psy » (burn-out, dépression…) et les problèmes de dos, qui représentent la moitié des arrêts de travail !

Contrat décès accidentel : à éviter absolument

L’accident mortel fait peur à tout le monde. Mais en France, plus de 90% des décès résultent d’une maladie. Disons-le autrement : un contrat qui ne couvre que le décès accidentel exclut l’écrasante majorité des scénarios susceptibles de vous coûter la vie. Impossible de s’en contenter, surtout si vous avez plus de 50 ans. Optez pour du décès « toutes causes ». C’est nettement plus cher, mais vous êtes protégé dans 100% des cas.

Vérifiez le barème d’invalidité

Les contrats de prévoyance ne se réfèrent pas tous au même barème d’invalidité. Pour une même atteinte physique (exemple : vous perdez l’ouïe), vous pouvez donc toucher 0%, 25%, 40% ou 60% de votre capital ou de votre rente invalidité selon le barème.

Or, devenir sourd n’a pas le même impact pour un expert-comptable et pour un accordeur de pianos. Sur le plan professionnel, le second devient invalide à 100% et se retrouve sans revenus. Conseil : souscrivez un contrat dont le barème d’invalidité tient compte de votre métier. Là encore, vous paierez plus cher, mais vous serez bien couvert. Exemple : le dentiste, le chirurgien, le kinésithérapeute sont couverts pour la perte d’usage d’un ou plusieurs doigts.

Durée de franchise : soyez réaliste

Pour réduire le coût de votre prévoyance, vous pouvez opter pour une franchise longue, par exemple 90 jours. Mais si demain vous êtes cloué au lit, de quoi vivrez-vous pendant trois mois ? Avez-vous de l’épargne de précaution ? Avez-vous envie de gérer des problèmes financiers en plus de vos soucis de santé ? Vivre sans aucun revenu pendant un trimestre entier, c’est une épreuve, pour vous et pour votre famille. Ne prenez pas ce risque sans peser le pour et le contre.

Remettez à jour votre contrat tous les trois ans

Dernier point : si vous avez souscrit votre contrat depuis trois ans ou plus, assurez-vous que les garanties couvrent toujours vos besoins en revenus.

 

Un jeune médecin qui s’installe double souvent son chiffre d’affaires en quelques années. Un dirigeant dont la société marche fort peut s’endetter pour acheter une belle maison. Si votre conjoint arrête de travailler pour se consacrer à l’éducation de vos enfants, votre famille ne vit plus que sur votre seul revenu, etc.

 

Votre contrat doit s’adapter à ces évolutions pour que vous soyez paré le jour où le pépin de santé survient. D’où la nécessité de revoir régulièrement le montant de vos garanties et leur nature, pour ajouter par exemple une rente éducation quand vous devenez parent. Enfin, jetez un coup d’œil à la clause bénéficiaire de votre couverture décès : en cas de divorce ou de remariage, elle doit être révisée.

 

Si la lecture des conditions générales de votre contrat de prévoyance ne vous passionne pas, contactez-nous pour un avis argumenté sur la qualité de votre couverture.

Vous pouvez aussi nous adresser votre dernier bilan ou votre dernière déclaration fiscale 2035 pour vérifier le montant de vos garanties.